Sport et soleil en mai : protégez votre peau, pas seulement à la plage

Sport et soleil en mai : protégez votre peau, pas seulement à la plage

Kampus Production & Zen Chung a Pexels

Pentecôte approche, les valises sont prêtes et toute la France semble avoir une grand-mère à visiter entre Nice, Marseille et Aix-en-Provence. Mais on sait très bien que la mamie en question n’est qu’un alibi. Ce que l’on cherche vraiment, c’est le bon vieux «savoir-vivre» du Sud : pastis, parasol, et parcours de santé pieds nus dans le sable brûlant. Sauf que cette année, le soleil de mai 2025 (!)  rend hommage à Hiroshima, version Côte d’Azur. Les UV explosent, et pas seulement sur la plage. Avis aux sportifs du bitume, des criques ou des collines provençales : votre peau est officiellement en danger entre midi et 16h.

UV record sur la Côte d’Azur : mai joue à juillet

En ce mois de mai 2025, les UV flirtent avec les sommets – plus qu’en aucun mois de mai des années précédentes. Les indices atteignent 8 voire 9 sur 11, ce qui normalement est réservé à juillet ou à un tarmac d'aéroport à Dubaï. Le ciel est clair, les nuages absents, et même si un vent marin souffle doucement, la radiation ne prend pas de pause. À la plage, on le sent. Mais pendant un jogging matinal ou une séance de fractionnés à midi, on oublie. Le vent rafraîchit, mais n’arrête rien. La chaleur trompe. Le coup de soleil, lui, ne rate jamais son rendez-vous.

UVA ou UVB ? Les deux adorent votre peau

Petit rappel scientifique à glisser entre deux burpees : les UVA pénètrent profondément, détruisent le collagène, accélèrent le vieillissement cutané et sont impliqués dans le mélanome. Les UVB, eux, agressent la couche superficielle, causent les coups de soleil et endommagent l’ADN. Ensemble, ils forment le duo le moins sympathique de votre week-end sportif. Et non, le bronzage ne protège pas. Il rassure. C’est tout.

Les Français crèment comme des champions… mais où ?

On le sait, les Français sont les champions du monde de la crème solaire. Du moins à la plage. Torse huilé, lunettes miroir, serviette Vuitton. Mais dès qu’on sort du sable, tout disparaît : la crème reste dans le sac, l’épiderme reste exposé. À vélo ? Pas de crème. En randonnée ? Trop de vent. Au tennis ? Trop de flemme.

Et pourtant : c’est précisément là que la peau souffre le plus. Le vrai sportif malin applique sa crème solaire dès le matin. Comme le dentifrice – juste après ce moment pseudo-méditatif où le Français, tongs aux pieds, peignoir entrouvert, observe son croissant sombrer lentement dans un bol de café au lait tiède – comme s’il s’agissait d’une finale olympique d’apnée viennoiserie pour la médaille d’or. Car l’efficacité ne commence pas au moment où le nez rougit, mais avant que le premier rayon touche la peau.


Astaxanthine, bêta-carotène : bons alliés mais pas des boucliers

Tu prends de l’astaxanthine ou des caroténoïdes en pensant que ça suffit ? C’est mignon. Mais leur effet équivaut à un SPF 2 à 4. Mieux que rien, certes, mais loin d’être suffisant quand le soleil tape plus fort qu’un coach en fin de série. En complément oui, en remplacement jamais. Pour être clair : même avec trois carottes râpées au petit déj, tu ne survis pas deux heures au soleil sans crème.

La bonne nouvelle ? La protection solaire pas chère fait parfaitement le job. À la plage, l’objectif n’est pas de briller avec un flacon Chanel, mais de couvrir tout le corps. Car ici, le dosage fait la différence. Mitterrand lui-même aurait dit : «Le bon goût, c’est aussi de ne pas finir comme une figue sèche en Provence.»

Du soleil, du sport, et surtout de la crème

La Côte d’Azur est une tentation. Soleil, lavande, mer turquoise, et endorphines à chaque foulée. Mais entre le glamour et la lucidité, il faut choisir. S’entraîner dehors ? Oui, avec plaisir. Mais avec de la crème. Partout. Tous les jours. Et si vous doutez encore : regardez la peau d’un joggeur sans crème après 40 ans. C’est du cuir. Pas du muscle.

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